« Paysans, ne restez pas isolés, unissez vos volontés et dans la cuve de la République préparez le vin de la révolution sociale !», s’exclamait Jean Jaurès, en 1905, en visitant les Vignerons libres de Maraussan (Hérault), créateurs de la première coopérative viticole de France.
Puis c’est au tour d’Alphonse Perrin en 1912, alors secrétaire général du SGV (Syndicat Général des Vignerons) de Champagne, d’affirmer : « L’avenir et la prospérité de la champagne se trouvent dans l’organisation syndicale et coopérative ». Car la coopérative viticole, c’est d’abord ça : l’envie, ou la nécessité, qu’ont eue plusieurs vignerons d’un même coin de s’unir pour partager leur métier, leurs raisins. Symbole et traduction de la révolte des vignerons, les premières coopératives vinicoles sont crées dans les années 1920 en Champagne. Elles ont à travers leurs histoires solidaires façonné la structure de la filière champenoise. Aujourd’hui elles sont 132 et continuent de s’inscrire grâce à leur engagement à la dynamique des enjeux du monde vitivinicole de demain.
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